TOTEM POLE Productions
*Escalade et voyage en vidéo
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19.11.2014
 La BOLIVIANA  

Au coeur de la Cordillère des Andes, La Boliviana est un un raid multisports à vocation humanitaire. Les Pink Bikettes (Nathalie, Sophie et Virginie) vont évoluer entre 3500 et 5300 m d’altitude, là où l’air se raréfie, où les esprits s’embrouillent et où les capacités physiques sont amputées d’un tiers.
La course, par équipe de 3, se déroule sur cinq étapes et alterne différentes épreuves : • Course à pied • Run&Bike • VTT • Course d’orientation et Canoé

Vendredi, dernier jour, course terminée et...

Suivez tous les jours les péripéties des "Pink Bikettes en Bolivie" CLIQUEZ ICI

LE SITE ORGANISATION

Suivez le Live de la course sur EndorphineMag

Si vous voulez laisser un message aux Pink Bikettes


 
23.03.2014
 TRANSMAROCAINE 2014 

Samedi 29 mars
Dernière journée sous forme d’un épilogue à Marakech de 9 km en VTT et course à pied, qui normalement ne donne pas lieu à une véritable course, mais plutôt à une "fête" finale dans l’effort...

Mais les écarts sont faibles entre les Pinks Bikettes et les 3 équipes suivantes et...

Après un final un peu pluvieux au début, Les Pink Bikettes/raid 74 terminent...

Suivez tous les jours les péripéties des "Pink Bikettes/Raid 74" CLIQUEZ ICI

Reportage 2M du 29 mars

VIDEO DU JOUR 5

Le site organisation

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Pour suivre la course en live + les photos sur endorphinmag

La Transmarocaine se déroule du 22 au 30 mars, avec un départ de la jolie ville d’Essaouira située au bord de l’atlantique pour rejoindre la ville de Tahanaoute au pied de l’Atlas et finir par un épilogue dans la ville rouge de Marrakech ; Carine Mathieu-Eyraud et Virginie Hernandez sont toutes prêtes dans leurs baskets roses à franchir avec succès et surtout plaisirs les montagnes magiques de l’Atlas. Leur nom d’équipe : les Pink Bikette-Raid 74.

La Transmarocaine est une épreuve disputée par équipe de 2 concurrents qui allie performance, solidarité et convivialité.


 
04.11.2013
 Un défi sans les yeux, à Explorimages 

Gérard Muller, aveugle de 63 ans, va parcourir seul plus de 700 km sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Ce défi est rendu possible par l’utilisation d’un GPS nouvelle génération. Au fil des sentiers et des rencontres, entre embûches et doutes, coups de coeur et coups de blues, une véritable aventure humaine se mêle au périple technologique.

Diffusion le dimanche 10 novembre au festival Explorimages à Nice



 
23.03.2013
 TRANSMAROCAINE 2013 

Course terminée après une semaine quasi parfaite...

Suivez tous les jours les péripéties des "Pink Bikettes" et des "Pas de bras, pas de chocolat" sur la Transmarocaine 2013.

La Transmarocaine est une épreuve disputée par équipe de 2 concurrents qui allie performance, solidarité et convivialité, et qui se déroulera du 16 au 24 mars ;

Virginie Hernandez et Nathalie Roy participent pour la 3 éme année à cette course multisport par étapes, disputée dans les montagnes de l’Atlas marocain.

L’équipe "Pas de bras, pas de chocolat", Jérémy Rastour et Sylvain Corcelle, également de Chalon sur Saone, sera aussi dans la course.

Le site organisation

Pour laisser un message aux équipes sur endorphinmag.fr


 
19.03.2013
 Trango et Un défi sans les yeux 

"Trango" continue sa longue série de festivals, et se retrouve à Fontanil Cornillon (près de Grenoble) pour le festival du film d’aventure vécue diffusion vendredi 22 et samedi 23 mars.

’’Un défi sans les yeux’’ sera rediffusé sur france 3, spécialement pour les insomniaques :), vendredi 22 mars à 3h30 du matin... On pourra revoir ce film en replay


 
18.02.2013
 Trango aux "Carnets de l’aventure" à Cranves-sales 

Une semaine d’aventure à Cranves-Sales, avec un film par soirée...et "Trango" sera diffusé le mercredi 20 février à 20H30, à la Maison des sociétés, entrée gratuite. En présence du réalisateur, Denis Roy.


 
01.02.2013
 Un défi sans les yeux 

"Un défi sans les yeux" sera diffusé sur France 3 le lundi 18 mars à minuit dans le cadre de "la case de l’oncle Doc" et sur France 3 Alsace le samedi 16 mars à 15h20.

Gérard Muller est aveugle et tente de réaliser le chemin de Compostelle seul, avec l’aide d’un appareil GPS expérimental. 2000 kilomètres du Puy en Velay jusqu’à Saint Jacques de Compostelle...


 
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 LE RÊVE DE DARWIN-Le Projet- 

Le temps des grandes explorations n’est pas fini. En 2009 il existe encore des terres inconnues balayées par les tempêtes, des terres où veillent les fantômes des Géants Patagons, des terres d’incertitude et de transcendance, des terres qui sont les témoins impuissants des bouleversements climatiques qui frappent notre planète.

La cordillère de Darwin à l’extrême sud de la Patagonie est l’une de ces terres, peut-être la dernière à avoir si peu croisé les pas de l’Homme.

En 2009 une expédition partira pour tenter la première traversée intégrale est-ouest de la cordillère. Cette expédition singulière renouera avec l’esprit des grandes explorations du XIXe siècle en réunissant des scientifiques, des alpinistes et un écrivain voyageur qui sera le témoin privilégié de cette aventure et le narrateur du film.

LE FILM

En 1832 Charles Darwin découvre la Patagonie à bord du Beagle dont le capitaine se nomme Robert FitzRoy. Darwin, Beagle et FitzRoy, trois noms qui marquent désormais la géographie patagone. Lors de son voyage, Darwin découvre des paysages stupéfiants de sauvagerie et de beauté, il découvre également une population indigène vivant sous des conditions climatiques effroyables et dans un total dénuement.

Nul doute que s’il avait vécu à note époque, Darwin aurait rêvé de poursuivre plus loin son exploration et mieux com- prendre les grands équilibres écologiques et humains qui régissent cette terre de tous les extrêmes.

Un siècle et demi plus tard, ce rêve de Darwin devient réalité. Une équipe de scientifiques, glaciologues et ethnologues accompagnés d’alpinistes et de marins arrivent à Punta Arena, au sud du Chili. Ils embarquent à bord d’un bateau pour explorer les canaux de Patagonie et remonter le cours de l’histoire à la recherche des derniers Kaweskars, cet étrange peuple patagon dont Jean Raspail racontait l’agonie dans son livre « Qui se souvient des hommes ».

Celui qui raconte l’histoire est Jean-Michel Asselin, écrivain-voyageur et alpiniste chevronné ayant à son actif 4 ex- péditions sur l’Everest. Il écrit le journal de bord de l’expédition qui constitue la trame narrative de toute l’aventure.

Cet écrivain reconnu offre son regard sensible, à la fois drôle et tendre sur la nature et les hommes de Patagonie ainsi que sur les membres de l’expédition qui sont tous des amis de longue date. Pendant les deux mois de cette aventure, l’expédition va alterner les activités scientifiques et exploratoires à travers les canaux de Patagonie. Le moment crucial sera la première traversée est-ouest de l’immense calotte glaciaire de la cordillère de Darwin avec au passage les ascensions de sommets vierges et très difficiles techniquement.¨

Le film racontera ce quotidien plein de surprise et de rebondissement, de l’angoisse des tempêtes dévastatrices à la rencontre émouvante avec les derniers représentants d’un peuple oublié. La voix off narrative de l’écrivain constituera un fil conducteur emmenant le spectateur au cœur des émotions de l’expédition. La curiosité, l’inquiétude, l’esprit de découverte et la joie de partager cette exceptionnelle aventure entre amis…

LES PROTAGONISTES

L’expédition est composée au total de dix membres dont quatre constitueront les personnages principaux du film.

François Neukirch
Un ingénieur passionné d’explorations et qui est à l’initiative du projet.

Yvan Estienne
Guide de haute montagne qui supervise toute la traversée et les ascensions.

Louis Alberto Mardonnes
Chilien et professeur d’université en his toire et géographie, spécialiste de la cultu re patagonne et grand voyageur.

Jean-Michel Asselin
Écrivain-voyageur, alpiniste et écrivain de renom, le narrateur de l’expédition.

LES AMBITIONS DE L’EXPEDITION

• SPORTIVE, de part les conditions extrêmes et « l’engagement » physique et psychologique des membres de l’expédition.

• SCIENTIFIQUE, car parcourir une région inexplorée est une occasion irremplaçable pour notre équipe de géo graphes et glaciologues d’analyser les relevés, cartographies, prélèvements, photographies et topos qui seront réalisés tout au long de l’expédition. Une étude en psycho-sociologie portant sur les comportements humains exposés au stress sera également menée par l’ANR.

• CULTURELLE : si une bibliographie relativement importante existe sur cette région, elle est en revanche dis- parate (époque des récits, auteurs, langues et éditeurs), l’historien officiel de l’expédition travaille à un ouvrage de synthèse qui comportera notamment un important volet anthropologique.

• EDUCATIVE : grâce à un partenariat Education Nationale et aux moyens de communication mis en place, les élèves d’écoles primaires sélectionnées pourront vivre nos aventures en temps réel, poser les questions aux membres de l’expédition, travailler sur les cartes, images et vidéo qui seront transmises quotidiennement par satellite.

• ECOLOGIQUE : nous nous efforcerons tout au long de l’expédition d’utiliser – voire de tester - au maximum les énergies et matériaux les plus propres disponibles, dans le souci constant de ne pas dégrader la beauté de ces terres que nous aurons le privilège de fouler pour la première fois.

SYNOPSIS

Le film commence dans le bureau de Jean Raspail. Jean-Michel Asselin est venu lui rendre visite avant le départ de l’éxpédition. L’auteur de « Qui se souvient des hommes » montre d’anciens documents et donne des conseils pour rencontrer les derniers Kaweskars. Il montre aussi des peintures de Conrad Martens, qui accompagna Darwin dans son expédition à bord du Beagle. Ses peintures montrent une terre vigoureuse et incroyablement belle sous des lumières tourmentées. Les peintures deviennent lentement réalité et nous conduisent vers de lents panoramas d’une Patagonie qui semble intacte.

A Punta Arenas, l’expédition se prépare et le bateau qui servira de camp de base reçoit les derniers aménagements. Au Maggiorino Borgatello Salesian Museum, le conservateur présente à Jean-Michel d’anciens objets de culture et de vie quotidienne des Kaweskars. A travers son journal de bord, l’écrivain voyageur évoque l’histoire fascinante de ces canaux patagons mettant en parallèle cette épopée avec celle qui s’annonce pour les membres de l’expédition.

Après ces quelques jours de préambule, l’équipe met cap au sud et s’avance vers la cordillère de Darwin. Les personnalités se dessinent à travers les difficultés rencontrées au cours des premiers jours du voyage, dans la préparation et dans les conditions difficiles qui ne manqueront pas de se faire subir, notamment en mer. En suivant un observateur privilégié et attentif (Jean-Michel, le narrateur), le spectateur participe aux échanges et aux prises de décisions, il partage ainsi la vie de l’expédition au quotidien.

Pendant que les alpinistes préparent leur matériel, les scientifiques ont déjà commencé leur travail, géographes, gla- ciologues ainsi que le programme d’étude sociologique mis en place par l’Agenge National de la Recherche. Après quelques jours de navigation le camp de base est installé au fond d’une baie sauvage entourée d’immenses glaciers qui se jettent dans l’océan Pacifique.

La première difficulté pour les alpinistes sera de franchir la base de ces glaciers, composée d’un chao de séracs entrecoupés de crevasses profondes. Il faut pourtant trouver le cheminement le plus sûr pour rejoindre la calotte d’où émergent des sommets audacieux. Après deux semaines d’effort et de doute s’ouvre aux membres de l’expédition un paysage extraordinaire de parois inconnues et de glacier tourmenté sur fond lointain d’océan Pacifique. Parviendront-ils à réaliser cette première traversée ? Pourront-ils gravir ces sommets oubliés ? et surtout quels seront les traces de la civilisation des Kaweskars découvertes au cours du périple ? Sur le versant sud de la cordillère d’incroyables découvertes les attendent…

NOTE D’INTENTION DE REALISATION

Le récit de cette expédition se fera au travers du carnet de bord de l’expédition rédigé par un écrivain-voyageur de renom (Jean-Michel Asselin). La voix off de ce personnage principal conduira la narration et le positionnera comme passeur indirect entre le public et l’expédition (il ne s’adressera jamais directement à la caméra mais sera souvent pré sent à l’écran). En le suivant, le spectateur entrera dans l’intimité de cette aventure humaine, scientifique et sportive.

Les témoignages ne se feront pas sous forme d’interview formelles mais sous forme de dialogues menées en parti- culier par le narrateur (mais pas exclusivement). Le ton sera donc celui de l’immersion avec une voix off récurrente prenant du recul sur les situations et remettant les différentes étapes de l’expédition dans leur contexte historique, naturaliste et scientifique.

L’EXPEDITION

DESCRIPTION DE L’EXPEDITION

La cordillère de Darwin est la chaîne de montagne la moins connue de notre planète terre, quelques sommets sur son pourtour ont certes été gravis mais le cœur du massif n’a jamais été exploré.

Grâce à l’affrètement d’un bateau (la Nueva Galicia) parfaitement adapté et aux compétences du capitaine (Alessandro Gonzales) bien aux faîtes des problématiques maritimes dû à la violence des vents et en phase avec les exigences des alpinistes nous mettons toutes les chances de notre côté pour espérer une pleine réussite de notre projet tant pour l’acheminement des hommes que du matériel.

LES OBJECTIFS DE L’EXPEDITION

La traversée Est-Ouest de la chaîne de montagne depuis Yendegaia jusqu’au fjord Agostini soit une traversée de 30 Km environ nous amènera à gravir des sommets vierges et sans noms, à découvrir des cols, à traverser des glaciers inconnus extrêmement chaotiques.

Le choix des sommets se fera en fonction de leurs difficultés. Certains sommets, nous envisageons de les gravir en ski de randonnée pour en redescendre par quelques pentes raides, d’autres se feront par des parois rocheuses techniquement difficile ou par des goulottes de glace. Nous disposerons de tout le matériel technique pour toutes les exigences du terrain sur le bateau, qui sera notre camp de base. Nous lui adjoindrons un zodiac pour nous débarquer et nous récupérer au plus profond des fjords mouvementés

Nous projetons également l’exploration des glaciers et vallées qui dévalent sur le canal de Beagle au sud et sur les fjords qui au nord débouchent dans le canal de Magellan.
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LES PRINCIPALES DIFFICULTES

Contrairement aux expéditions himalayennes et andines sur les hauts sommets, ici nous n’aurons pas les problèmes liés à l’altitude. Les difficultés viendront d’une part du climat très capricieux dans cette partie du monde (vents tempé tueux, forte humidité, temps changeant avec une rapidité déstabilisante) la patience de l’attente sera une épreuve Une autre des difficultés sera la complexité des immenses glaciers qui recouvrent presque entièrement cette cordillère du bout du bout du monde. Nous aurons à mettre en œuvre nos connaissances les plus pointues acquises dans notre métier de guide et certainement à expérimenter des techniques que la présence des crevasses, ponts de neige fragiles et autres séracs nous imposeront. Ici la solidité de nos nerfs sera un allié indispensable.

Et enfin une autre difficulté que nous avons certes déjà testé dans diverses autres expéditions, mais qui là prendra une autre dimension dû principalement aux conditions atmosphériques, sera la mise à l’épreuve de nos caractères. La gestion de notre stress sera une extraordinaire et mystérieuse exploration de nous même.

L’ORGANISATION

L’équipe dont la plupart des membres possèdent une solide expérience dans le domaine de l’extrême, sera étoffée par la présence de jeunes techniquement et physiquement au plus haut niveau, la recherche du mental sera un défi quotidien. Déposé au fond du Fjord Yendegaia avec tout le matériel nécessaire pour une autonomie de 15 à 20 jours la première équipe sera chargé de rejoindre le pont culminant du massif qui est probablement le Pico Darwin- 2562 m- en gravissant au passage les pics Roncagli- 2360 m- Francès- 2150 m_Italia-2350 m tous ces pics ont déjà étés gravis. Par les glaciers Cuevas et Darwin l’équipe tentera ce Sommet par une nouvelle voie.

Une autre équipe pendant ce temps en partant de la Bahia Pia tentera de faire la jonction en gravissant quelques sommets vierges aux environs du Darwin. C’est à partir de là que nous nous enfoncerons au cœur du massif inexploré en direction de l’ouest jusqu’au fjord De Agostini. Plusieurs fjords comme le Seno Garibaldi ou le Ventisquero qui s’enfoncent profondément dans le massif depuis le sud ou la Bahia Broken et Parry au nord nous permettront un ravi- taillement avec la Nueva Galicia.

Cette technique nous permettra également, outre le faîte d’explorer diverses vallées, d’adapter notre matériel aux di- verses configurations des montagnes rencontrées. Quand cela sera possible l’utilisation des skis s’avérera comme un moyen de déplacement rapide et esthétique, lorsque les glaciers s’avéreront zébrés de crevasses et la neige profonde les raquettes à neige nous seront d’une utilité incontournable. L’acheminement du matériel très technique pour l’as cension de sommets difficile soit par des parois rocheuse soit par des goulottes glaciaires sera également acheminé à partir des fjords.

Le remplacement du matériel cinématographique et radiophonique ainsi que les différents prélèvements fait par les scientifiques tant dans le domaine de l’écologie que celui de la recherche médicale se fera également par ces voies maritimes.

LA PERIODE ET LA DUREE

Deux périodes seulement permettent de s’aventurer dans ce massif aux conditions extrêmes.
La fin du printemps début d’été au sud de l’équateur c’est à dire octobre novembre ou avril mai. Notre expédition se déroulera de fin septembre à mi novembre sur une période de un mois et demi, ce choix est guidé par la fin de l’hiver et l’espoir qu’un bon enneigement nous lissera quelques difficultés glaciaires. Nous misons également sur l’apaisement des vents violents qui règnent en maîtres sur la Terre de Feu Patagonienne.

PLANNING DE L’EXPEDITION.

- Septembre 2008, les premières reconnaissances sont faite par Yvan Estienne (chef d’expédition) et Guillermo Cra chley (logistique chilienne) pour s’imprégner de la réalité du terrain et de la faisabilité du projet. Faire et avec qui comme soutien ? Quelles sont les démarches administratives dans ces terres désolées mais au combien sensibles diplomatiquement et politiquement parlant. ? Comment s’y prendre pour que dans ce lieu fragile nous ne troublions en rien l’équilibre écologique et la quiétude ? Nous avons trouvé lors de cette reconnaissance une grande partie de réponse à notre questionnement.

- Août 2009 l’équipe logistique enverra par bateau tout le matériel qui sera réceptionné à Valparaiso (centre nord du Chili) et ensuite acheminé à Punta Arénas (province de Magallanes) par nos partenaires Chiliens associé au projet.

- 20 septembre 2009, arrivée d’une équipe restreinte pour parfaire les derniers préparatifs, veillez à ce que rien ne soit oublié tant sur le plan matériel, qu’administratif.

- 30 Septembre 2009, arrivée à Punta Arénas des alpinistes et chercheurs.
- 1er octobre embarquement sur le bateau.2 ou 3 jours de navigation suivant les conditions nous permettrons d’arriver sur zone.

- 3 jours pour les premières investigations et le débarquement du matériel seront nécessaires.

- 15 jours devraient permettre à une équipe d’atteindre depuis le Bahia Yendegaia le sommet du Mont Darwin en passant par les sommets du Bové, Roncagli, Francés, Italia et quelques sommets vierges et sans noms.

- 15 à 20 jours, pour traverser le cœur du massif au plus haut de ses crêtes par des sommets vierges, glaciers inviolés et cols inconnus et non nommés et atteindre le Seno Agostini, tel sera notre objectif majeur.

- 3 à 4 jours pour récupérer les hommes, le matériel et regagner Punta Arénas

L’EQUIPE

LES ALPINISTES ET SCIENTIFIQUES

Yvan ESTIENNE, Organisateur et Chef d’Expédition
Guide Haute Montagne, formateur au CRET et au SNGM, organisation et chef d’expédition sur plus de 20 sommets en Himalaya (Everest, Makalu …) et dans les Andes. Plusieurs premières mondiales très engagées (face nord Ama Dablam, arête ouest Nuptse, Djebel Misht …)

Luis Alberto Azua MARDONES, professeur d’histoire et géographie, Université Orsono, Chili.
Concepteur de voyages d’aventures en Asie et Amérique Latine, repérage de circuits pour agences de voyages spécialisées (Terres d’Aventure), conférencier, photographe, rédacteur d’articles pour revues de voyage Très bonne connaissance à la fois « terrain » et universitaire de la Terre de Feu.

Remi ROUX, Guide de Haute Montagne, moniteur de ski, Directeur Etudes et Programmes au CRET
Missions internationales d’expertise pour la formation aux métiers de la montagne (Algérie, Mexique, Roumanie…), nombreux sommets au Népal (Island Peak, Nuptse, Makalu, Exploration de l’Altaï mongol Organisation et gestion de grands événements sportifs.

Pierre MULLER, Médecin urgentiste, Guide de Haute Montagne, Secours en montagne, GHM.
Praticien hospitalier, hôpital de Briançon. Réalisation et ouverture de nombreuses voies ED en rocher Kirgysztan, Jor- danie, Madagascar (7c+). Hivernale de la face Nord du Cervin, face nord de l’Eiger, de l’Ailefroide, grande pratique de la voile et de la plongée sous marine.

Dominique STUMPERT, Guide de Haute Montagne
Ouverture et équipements de plus de 60 voies d’escalade, d’alpinisme et de ski dans les Alpes. Organisateur de 10 voyages avec des groupes d’enfants handicapés. Responsable des formations GPS au Syndicat National des Guides. Pt de la commission technique nationale des guides.

Stéphane MONARI, Guide de Haute Montagne
Organisation et encadrement de nombreux raids en ski de randonnée, Norvège, Chili, Turquie. Formateur au CRET de Briançon. Responsable des formations alpinisme des gardes des parcs nationaux. Grande expertise sur glace. Niveau d’escalade 8a à vue, 8b après travail.

Pascal ARPIN, Guide de Haute Montagne
Responsable de l’équipe Jeunes Alpinistes CAF - HT. Organisation et encadrement de treks au Népal et au Ladakh. Raids nordiques en Finlande et en Suède. Expéditions au Tibet : (Everest versant Nord jusqu’à 8100m, Shishapangma) , au Népal (Ama Dablam) , en Alaska (Dénali).

François NEUKIRCH, Ingénieur, spécialiste informatique et télécom.
Nombreuses courses d’alpinisme dans les Alpes. Raids et expéditions en ski de randonnées (Norvège, Mongolie …). Voyages d’escalade (Afrique du Nord). Organisation d’événements et d’opération de relation presse autour du sport, création et management d’entreprise.

Rodrigo FICA, Guide de Haute Montagne
Pris du Meilleur grimpeur au Chili en 2004. Courses en solitaires dans la Cordillère blanche, plusieurs premières en glace au Chili. Sujet de nombreux reportages dans la presse spécialisée (4* American Alpine Journal), auteur du livre Bajo la Marca de la Ira sur la traversée de la Patagonie.

Yann ESTIENNE, Aspirant Guide, moniteur de ski
Expédition à ski au Mustagh Ata (7545 m), Chine, Initiateur et participant à plusieurs expéditions en Mongolie (mont Khuiten), dans le massif de Quimsa Cruz en Bolivie, ouverture de nombreux itinéraires d’escalade en terrain

LE NARRATEUR, ECRIVAIN-VOYAGEUR

« JEAN-MICHEL ASSELIN par Jean-mi…

Une vingtaine d’ouvrages au total sous mon nom, plus quelques ouvrages pour lesquels j’ai prêté ma plume. Ceci dans une carrière de journaliste spécialisé (aventure, montagne, plein air) qui dure depuis 1979.

Dans la catégorie essais, chroniques, récits :
« la longue marche des farmworkers » (a propos des travailleurs chicanos en Californie)
Les parois du Destin (Glénat) : grand prix des écrivains du Dauphiné (certaines histoires seront publiées dans le Reader’s Digest... Si, si ! ( sera aussi traduit en espagnol)
Le Toit du monde (Aspect) sur l’ascension de l’Everest en 1989 (présenté chez PPDA)
Spiderwoman : petite histoire de la grimpeuse Isabelle Patissier (présenté chez Bernard Pivot)
Le Nouvel Alpinisme (Nathan)
Les cascades de glace (ACLA) avec Godefroy Perroux
Chronique himalayenne (Glénat) (grand prix du livre de montagne) en 2000 Berhault, un homme des cimes (Glénat) également grand prix du livre de montagne en 2008
Collaboration à plusieurs ouvrages : Une année dans les Alpes, Enfants des montagnes du monde, les Bocuse d’Or...

Romans : L’Eveil et l’absence (belledonne), Nil Sauve-toi (Glénat)

Curiosité : comment accommoder les plantes et les plaisirs (érotisme et plantes sauvages (Didier Richard)

En cours : un ouvrage sur le hameau Albert Premier à Chamonix (Glénat)
En tant que directeur de collections : Docteur vertical (Manu cauchy) , la sortie des cimes (marc batard), du Cap Horn à L’Everest (Eric Loizeau), Encordé mais libre (patrick Berhault).

Co-écriture des dialogues et textes du film (et livre) : les passagers de l’Everest (Pierre Dutriévoz) »

Jean-Michel Asselin a également été rédacteur en chef et directeur des rédactions de Montagnes Magazine, puis Ver- tical et Alpinisme & Randonnée.

Extrait du carnet de bord imaginaire de Jean-Michel Asselin

« Tout a commencé par la lecture d’un livre de Jean Raspail « Qui se souvient des hommes ? ». Ce livre a fasciné Yvan. En tant que guide, Yvan a voyagé dans le monde entier et a su côtoyer les géants de l’Himalaya. Un jour il a raconté à François, son ami, alors qu’il fuyait d’un sommet en pleine tempête : « Tu te rends compte qu’en Patagonie les femmes indiennes plongeaient nues , par des temps pires que ca, pour ramasser des coquillages ! »

Une histoire merveilleuse peut démarrer par cette étrange déclaration. Comme des fous, les deux amis se sont plongés sur les cartes, les livres d’histoires, cherchant à vérifier le faux et le vrai lorsque Raspail met en scène les indiens, ces fameux Kaweskars que Darwin a rencontré lors de son voyage avec Fitz roy sur le Beagle en 1832.

Darwin n’éprouve aucune tendresse : il note : « Quand on voit ces hommes et ces femmes, le visage hideux, la peau sale et graisseuse, les cheveux mêlés, la voix discordante, et les gestes violents, c’est à peine s’il faut croire que ce sont des créatures humaines, des habitants du même monde que le nôtre. » Curieusement, tout ce que les trois hommes vont récolter auprès des anthropologues, des ethnologues ou des navigateurs aventuriers des canaux de la Patagonie va susciter un sentiment inverse…Et si ces gens, ce peuple était tout autre chose ? Si ce peuple dont il ne reste, en 2008, qu’une seule représentante, une vieille femme de Port Williams que l’on vient voir comme une curiosité, était à l’inverse la source d’un vrai savoir : celui de la survie… ?

Comment faisaient-ils pour vivre nus, le corps enduits de graisse ? Comment apprivoisaient-ils les tempêtes, les vents, la faim perpétuelle, comment s’organisait une société liée à l’hostile, quels étaient leurs dieux, leurs espoirs, étaient- ils comme le soupçonnait Darwin, dénués, déliés de transcendance ?

Les deux amis ont joint Luis Azua et cet ami, chilien de France, dont les ancêtres ont été baleiniers basques, connaît toutes les filières pour renontrer cette terre.

Pour leur première rencontre et mettre sur pied, une expédition des plus ambitieuses, des plus riches, Yvan a conduit ses amis dans une petite ville du sud de la France. Il les a menés dans un cimetière pour vérifier qu’il existe une petite tombe ignorée de tous, sur laquelle est indiquée « ci git une inconnue jeune femme Alakaluffe non identifiée, 1879 » Il faut préciser qu’Alakaluff est la deuxième appelation dont on a baptisé les Kaweskars (ainsi qu’ils se nommeront quand on voudra bien les écouter au milieu du XX eme ). Alakaluff c’est un malentendu, ça n’est que le mot que répétaient à l’envie les Indiens qui abordaient les navires depuis leurs canots…Alakaluff voulait simplement dire «  donne ! » Cette tombe, c’est comme le point de départ de la quête, c’est comme le mont Darwin : Existe-t-elle ou pas ? Raspail raconte qu’un honnête homme, Gaston Lemay, s’était épris d’une « sauvage » que l’on exhibait lors de l’ex- position universelle de Paris en 1878. Elle faisait partie d’une attraction qui montrait a bon peuple les fameux Alaka- lufs anthropophages…Lemay voulait ramener cette femme chez elle, en Patagonie, près des grèves du Sarmiento, où l’attendait le tchélos familial (la tente). Elle mourut, sans qu’il ne put réaliser ce rêve et il l’a enterrée là même. Face à cette tombe , ce mystère de tombe, les 3 amis savent qu’en allant chercher la montagne inconnue, ils poursui- vent le rêve. Le rêve de Gaston Lemay, mais aussi celui de Darwin qui n’était pas encore préparé à comprendre le cœur de l’humain… »

PROJET D’ETUDE SCIENTIFIQUE MENEE PAR ANR

RESUME (rédigé par les scientifiques)

Notre programme de recherche, de nature exploratoire, vise à apporter un éclairage sur les processus d’actions et d’interactions dans une équipe projet dans un environnement changeant, incertain et risqué. Nous proposons pour cela un choix méthodologique original, l’étude longitudinale, en temps réel, du cas d’une équipe d’alpinistes conduisant un projet de traversée de la Cordillère Darwin, en Patagonie. Les résultats attendus sont une meilleure compréhension des micro »activités, pratiques et interactions par lesquels les membres d’une équipe créent des compétences dans l’action dans ce type de contexte.

1. CONTEXTE ET POSITIONNEMENT DU PROJET

L’incertitude, le risque, les changements rapides et brutaux1 caractérisent le contexte dans lequel les entreprises évoluent en ce début du XXIe siècle. Comprendre comment les entreprises peuvent alors être performantes est l’une des grandes préoccupations des chercheurs en management stratégique depuis les années 1990. Des auteurs ont sug- géré que dans ce type de contexte, des processus managériaux d’intégration, de construction et de reconfiguration des compétences, les Capacités Dynamiques, sont particulièrement importants pour la performance de l’organisation (Teece et al., 1997 ; Eisenhardt et Martin, 2000). Cependant, ces processus ont souvent été abordés au niveau d’une organisation dans son ensemble, et les pratiques et activités qui les constituent restent encore largement inexplorées (Rouse et Dallenbach, 1999 ; Balogun et al., 2007).

DARWIN : UNE EQUIPE PROJET EN SITUATION EXTREME

Notre programme de recherche, de nature exploratoire, vise à combler ce manque et à faire émerger des compréhen- sions fines de processus d’action individuelles et collective dans une équipe visant à réaliser des objectifs dans le cadre d’un projet en situation d’incertitude et de risque. Il s’appuie sur l’étude longitudinale, en temps réel, du cas d’une équipe d’alpinistes qui vont monter et réaliser un projet d’expédition dans la Cordillère Darwin, en Patagonie. Nous souhaitons étudier comment en pratique se construisent dans le temps les compétences d’une équipe d’acteurs particu- liers (Ballu, 1997) dans une situation de gestion (Girin, 1990) que l’on peut qualifier d’extrême, en ce sens qu’elle est évolutive, incertaine et risquée (Lièvre, Gautier, 2009). Comme l’a suggéré Weick dans nombre de ses travaux, l’étude d’un petit groupe isolé, et soumis à des conditions extrêmes, est potentiellement riche d’enseignements pour des situa- tions de management plus « ordinaires ». Cependant, ces situations extrêmes, par définition très difficiles à observer directement, sont le plus souvent étudiées ex post. Or l’observation directe de ce type de situations peut enrichir notre compréhension, en permettant au chercheur d’accéder aux faits élémentaires de gestion (Berry, 1996). Ainsi, P. Lièvre a choisi le terrain des expéditions polaires, dont il est un praticien expérimenté, pour étudier en profondeur différentes situations de gestion (Lièvre, Rix, 2005 ). Un design de la recherche et des modes de collecte des données originaux Dans le prolongement des travaux de Weick, nous avons choisi d’étudier en temps réel comment une équipe qui monte et réalise un projet d’expédition agit et interagit en évoluant dans un milieu extrême…

L’EQUIPE DU FILM

PIERRE PETIT

Réalisateur de films documentaires et de reportages
Opérateur de prises de vue : Format Beta numérique ou HDV

- « Guide de montagne, les risques de la passion », (52’, diffusion France 3 janvier 2008, coproduction Aster & Chorten Production)

- « Risques majeurs en montagne » (52’, diffusion France 3 hivers 2006, Aster),

- Documentaires sur le voyage impliqué (voir CV Chorten Production, diffusion DVD RoadBook Media)

- Documentaires sportifs extrêmes (Raid gauloise 2004 & 2005, backside, « Viva Chile », … diffusés sur M6, MTV, Sport+, Eurosport),

- Documentaires animaliers (« Bébés carnivores », « Nain rouge », Aster, diffusion sur FR3, la Cinq …).

Format cinéma (réalisateur ou chef opérateur)
- Publicité « Mercedes », 2001, 40’’, 35 mm,

- Publicité « Sun valley », 2000, 45’’, 35 mm, Les Frères de la Côte Production

- Court métrage « La longue nuit », 1999, 15’, S16 mm, Les Frères de la Côte Production

- Court métrage « Johnny s’en voit en l’air », 1997, 12’, 16 mm.
A partir de 2004 réalisations pour Chorten Production (voir liste en annexe).

CHRISTOPHE RAYLAT

Journaliste et réalisateur de documentaires.

Réalisations de films documentaires
A partir de 2004 réalisations pour Chorten Production (voir liste en annexe).

Journalisme
2006 Fondateur et directeur de publication de Roadbook Média
1999/2005 Fondateur et rédacteur en chef Trek Magazine
1995/2000 Rédacteur en chef de Montagnes Magazine.
1994/1995 reporter à Montagnes Magazine

CHORTEN PRODUCTION

Fondé en 2004, SARL, capital 20 000 €
Chorten Production a été créée en 2004 dans l’idée de produire essentiellement des films de voyages dans des régions difficiles d’accès. La société s’est donc bâtie sur une grande expertise du terrain et une capacité technique et humaine à s’adapter aux situations extrêmes (froid, altitude, autonomie énergétique complète grâce au solaire).

FILMOGRAPHIE CHORTEN PRODUCTION

(Titre Genre Année Diffusion Durée Réalisateur)

- Sherpasig Documentaire 2008 DVD Roadbook 11 61’ Ch. Raylat

- Cotopaxi, ascension en Equateur Reportage 2008 DVD Roadbook 10 45’ P.Petit

- Japon, Shikoku & de Tokyo à Kyoto Reportage 2008 DVD Roadbook 09 45’ P.Petit

- Groenland, sur les traces de Paul-Emile Victor Reportage 2008 DVD Roadbook 08 26’ P.Petit

- Terre de Baffin, chez les Inuit Reportage 2008 DVD Roadbook 08 26’ L.Cistac & P.Petit

- Vancouver West Coast Reportage 2008 DVD Roadbook 08 40’ Ch. Raylat

- Namibie, sur la piste australe Reportage 2008 DVD Roadbook 07 52’ P.Petit

- Formation des guides au Népal Reportage 2008 DVD Roadbook 07 35’ P.Petit

- Kirghizie : le pays de l’après Documentaire 2007 DVD Roadbook 06 43’ P.Petit

- Mongolie : l’initiation nomades Documentaire 2007 DVD Roadbook 06 47’ Ch. Raylat

- Grand bivouac 2007 Reportage 2007 DVD Roadbook 06 10’ P.Petit&Ch.Raylat

- Mékong : en remontant le fleuve Mékong Documentaire 2007 DVD Roadbook 05 47’ P.Petit

- Mékong : sur l’axe du Mékong Documentaire 2007 DVD Roadbook 05 37’ L.Cistac & P.Petit

- Bolivie, caravanes : petite histoire de lamas Documentaire 2007 DVD Roadbook 04 54’ Ch. Raylat

- Mongolie carnet d’une voyageuse en Altaï Documentaire 2007 DVD Roadbook 04 30’ P.Petit&Ch.Raylat

- Sur les routes de la soie Docu-interview 2007 DVD Roadbook 04 26’ P.Petit&Ch.Raylat

- Lafuma, l’heureux portage Reportage 2007 DVD Roadbook 04 13’ P.Petit&Ch.Raylat

- Cordillère Blanche, chemin de traverse Documentaire 2007 DVD Roadbook 03 TV8 Mont-Blanc 26’ P.Petit

- Kogis, le message des derniers hommes Docu-interview 2007 DVD Roadbook 03 26’ P.Petit&Ch.Raylat

- Mustang, voyage au royaume de LO Documentaire 2007 DVD Roadbook 03 TV8 Mont-Blanc 36’ Ch. Raylat

- IGN le dessous des cartes Reportage 2007 DVD Roadbook 03 16’ P.Petit&Ch.Raylat

- Egypte, sur les traces de Thomas Cook Documentaire 2006 DVD Roadbook 02 TV8 Mont-Blanc 56’ P.Petit&Ch.Raylat

- Niger, destin touareg Documentaire 2006 DVD Roadbook 02 TV8 Mont-Blanc 22’ P.Petit

- Repérage sur le Mékong Reportage 2006 DVD Roadbook 02 22’ Ch. Raylat
- La saga de la frontale Reportage 2006 DVD Roadbook 02 10’ P.Petit&Ch.Raylat

- Tour des Annapurnas : un trek en sursis Documentaire 2006 DVD Roadbook 01 TV8 Mont-Blanc 56’ P.Petit

- Everest Kangshung : le versant oublié Documentaire 2006 DVD Roadbook 01 TV8 Mont-Blanc 36’ Ch. Raylat

- Mon hiver au Zanskar Interview 2006 DVD Roadbook 01 15’ P.Petit&Ch.Raylat

- Etonnants voyageurs Reportage 2006 DVD Roadbook 01 18’ P.Petit&Ch.Raylat

- Mongolie l’Altaî inconnue Documentaire 2005 DVD Trek mag 03 52’ P.Petit&Ch.Raylat

- Cap Vert l’île de Santo Antao Documentaire 2005 DVD Trek mag 03 TV8 Mont-Blanc 26’ P.Petit&Ch.Raylat

- Rencontre avec Mike Horn Interview 2005 DVD Trek mag 02 22’ P.Petit&Ch.Raylat

- Kilimandjaro la grande traversée Documentaire 2005 DVD Trek mag 02 TV8 Mont-Blanc 50’ P.Petit&Ch.Raylat

- Islande mystérieuse Documentaire 2004 DVD Trek mag 02 TV8 Mont-Blanc 26’ P.Petit&Ch.Raylat

- Rencontre avec Sylvain Tesson Interview 2004 DVD Trek mag 01 26 P.Petit&Ch.Raylat

- Tibet interdit Documentaire 2004 DVD Trek mag 01 50’ P.Petit&Ch.Raylat

- Bhoutan Documentaire 2004 DVD Trek mag 01 22’ Ch. Raylat

ROADBOOK

Le premier magazine multimédia dans l’univers du voyage a été créé en 2006 par l’équipe de Chorten Production et de Chorten Edition. Tous les deux mois le magazine diffuse des reportages et des documentaires réalisé par son équipe de journalistes et de réalisateurs.
Un numéro spécial sera consacré à l’expédition Le Rêve de Darwin.

Magazine bimestriel vendu avec un DVD. 8.50 €. www.roadbook.travel

LA CORDILLERE DARWIN

Située en Patagonie, à l’extrême sud du contient américain, la cordillère Darwin tient son nom du naturaliste britannique, qui découvrit cette région en 1932, sur le navire Beagle commandé alors par le Capitaine Fitz Roy.

Soumis au climat extrême des 50emes rugissants, cette région du monde abrite les dernières terres inexplo- rées de la planète. A la fois source de fascination et de frayeur pour les marins, explorateurs et alpinistes du monde entier, la Patagonie doit justement son attirance incomparable à sa nature sauvage, vierge et totale- ment isolée.

Si la cordillère Darwin a fait l’objet de plusieurs expéditions, son sommet n’a été gravi qu’une seule fois en 1954 par le célèbre alpiniste anglais Shipton, malgré plusieurs tentatives chiliennes, japonaises et françaises. Elle n’a jamais été traversée dans sa largeur.

Parmi les derniers « Blank on the Map » de la planète, la cordillère Darwin abriterait en son centre - d’après des légendes qui se murmurent encore sur le canal de Beagle - une cité oubliée… Atlantide australe, prison- nière des glaces, à découvrir ?

HISTOIRE DES EXPLORATIONS DANS LA CORDILLERE DE DARWIN

La cordillère de Darwin se situe dans l’extrémité sud- occidentale de la Terre de feu chilienne comme la pointe d’une flèche qui fait face a la houle du Pacifique. Elle longue de 140 kilomètres entre le mont Sar- miento, situe à l’ouest et le mont Bove dans son extrémité Est. Par son côté nord, le fiord d’Almirantazgo délimite avec.

Ses altitudes majeures vont de 2000 m, à 2400 m au-dessus du niveau de la mer. Elle est constituée par des glaciers, fiords et plateaux entre ses pics principaux.

Les premiers occidentaux à l’avoir vu depuis la mer sont les marins anglais des expéditions de Rober Fitz Roy en 1832. Les Anglais étaient à la recherche d’une voie de passage qu’ils puissent contrôler étant donné que les Espagnols suite au voyage de Ferdinand de Magellan en 1520 avaient pris possession au nom de la couronne d’Espagne ; ensuite les Hollandais de l’expédition de Jacob Le Maire et William Schouten en 1616.

La région était habitée, on estime aujourd’hui par environ 4000 indiens de l’ethnie Yamana, divises en plusieurs groupes le long du canal.Ils étaient connus comme “yaghans” par les scientifiques britanniques.
De fait extrémité occidentale, c’est dire le cap de Brecknock, l’une de régions de plus violentes pour la rudesse de ses vents et pluies étaient la limite de contact entre les Indiens Kawekars (connus aussi comme Alakalufs ) et les Yamanas.Les indiens rarement faisaient des incursions à l’intérieur des terres, à cause de la végétation dense et la présence des glaciers qui pour eux étaient des manifestations des divinités néfastes .

Le premier occidental à regarder ces sommets avec une optique sportive à été le célèbre William Martin Conway , montagnard britannique et a fait une première tentative du mont Sarmiento en compagnie des gui- des de val d’Aoste P. Maquignaz et L. Pellisier vers 1898. Il n’a pas pu atteindre le sommet, mais ils se sont contentés d’un sommet-satellite qui a reçu le nom de mont Conway avec 1120 mètres.

Ce n’est qu’entre les années 1913 et 1924 fait son apparition en Terre de Feu le père salésien Alberto d’Agostini.Ne dans pas le Piémont italien en 1883, il rentre dans les ordres et c’est en 1909 qui part pour sa mission évangélisatrice en terre de Feu. En dehors de son labeur pastoral, il profite de se lancer en 1912 sur ses premières expéditions sur les glaciers de la cordillère Darwin faisant les deux premières tentatives sur le mont Sarmiento en 1913 et 1914. Il est revenu en Cordillère de Darwin après l’exploration des champs du Hielo Patagonico Sur et a ses 72 ans, il a finalement réussi la première ascension du Sarmiento en compagnie de Clemente Maffei et Carlo Maun en 1957.

Après un voile d’oubli est tombé sur les cimes battues par les vents, jusqu’à l’arrivée d’un autre géant de l’exploration moderne : Eric Shipton . Celui-ci après avoir explore l’Himalaya, le Karakoram et le Pamir s’est tourne vers les montagnes et glaciers de l’extrémité de l’Amérique du Sud.Il arriva en 1961 réalisent deux expéditions dont celle qui a fait la première du mont Darwin (2488 m).

Plus tard se sont succédé une série d’incursions mais surtout avec le but d’ascensions plutôt que pour connaître bien la géomorphologie et glaciologie de la cordillère. Nous ferons mention ici des plus importantes de ces expéditions ;

En 1966 l’expédition italienne de Carlo Mauri, Casimiro Ferrari et 4 autres font la première ascension du mont Buckland (1800 m) venant du nord.

Vers 1970/71 une expédition néozélandaise (Nick Banks, Peter Radcliffe, Michael Andrews, Neville Bennets, Murray Taylor, Peter Janes, Dick Heffernan), débarque dans la baie Parry et à partir de là va effectuer plusieurs explorations et ascensions, entre elles une au mont Darwin. Ils sont arrivés dans ces zones depuis la baie Blanca sur le Seno Almirantazgo et par la vallée de Lapataia.

Le mont Bové, du nom d’un marin italien, avec ses 2300 m est visible depuis la ville d’Ushuaia fut atteint en 1963 par l’équipe d’Eric Shipton, John Earle, Peter Bruchausen y Claudio Cortez, vía le Glacier Holanda, en 1963 ; et le mont Roncagli qui se trouve au nord du Bové, fût baptisé de ce nom par d’Agostini et seulement atteint par l’expédition écossaise, dont nous parlons plus bas, par sa face nord.

En 1979 se réalise l’expé de John Earle, Dave Harbor, Don Sargeant y Jain Peters, qui explore la zone des glaciers Stoppani et Darmoor, et fait les premières ascensions des monts Caledonia, Gemini, Cóndor et Centinell.

Après en 1988 une équipé écossaise, composée par David Hillebrandt et Iain Peters, voyage à l’estancia avec le but de l’ascension du mont Roncagli. Ils n’arrivent pas mais ils font la première ascension du cerro Ohi, face Sud ; la première ascension du pic Aus et l’ascension du pic Condor.

En 1990 retourna l’équipe écossaise, cette fois –ci intégrée par David Hillebrandt, Julian Mathias y John Mothersele, et réussissent l’ascension du sommet Norte du mont Roncagli (arête), qui est coté comme TD, 1500 m. Après le Roncagli font l’ascension d’un pic vierge, situé à l’est du glacier Stoppani, qui est nommé pic Pays de Galles.

En ce qui concerne des traversées pour la cordillère Darwin il y eu très peu de tentatives ; peut-être la première, bien que nous n’avons trop de détails de la route faite pour sortir des glaciers, se serait l’incursion des néozélandais Banks et Radcliffe en 1970 citée plus haut. Nous n’avons pas de certitude d’une traversée intégrale nord –sud après avoir fait plusieurs sommets.

La première traversée documentée nord-sud est celle des 6 membres de l’Université de Magallanes, des chiliens qui ont débarqué par le Seno Almirantazgo das le fiord Parry et par les glaciers de Cuevas et Ronca- gli ont atteint le chenal de Beagle.

Récemment les incursions des français Christian Clot et Karine Meuzard ont éclairci un peu les conditions pour une éventuelle tentative de traversée ; il se dégage qu’il y eu que 2 tentatives seulement nord-sud et aucune jusqu’aujourd’hui dans les sens ouest-est ou est-ouest. Trois groups principaux des sommets se dégagent. Un premier avec le Sarmiento sur l’extrémité ouest ; un deuxième avec les sommet Buckland, Sella et Biela dans le secteur central –ouest et un troisième à l’est constitué d’une série de pics mentionnés italia, Roncagli, Bové, Caledonia, Francés et autres. Ces derniers sont les plus accessibles mais il y a un autre groupe au centre même de la cordillère encore non totalement reconnu.

LUIS AZUA M.

CONTACTS

Contacts expédition

- Yvan Estienne
Tel. +33 (0)6 07 37 98 42
yvan@guide-estienne.com

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Tel. +33 (0)6 07 88 46 47
fneukirch@alti.fr

CONTACT CHORTEN PRODUCTION


- Pierre Petit
Tel. +33(0)6 14 73 06 34
pierre.petit@chorten.eu
www.chorten.eu

CONTACT ROADBOOK

- Christophe Raylat
Tel. +33 (0)6 14 73 07 49
chirstophe..raylat@roadbookmedia.com
www.roadbook.travel


 

 
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